J’ai la flemme de faire du sport, c’est mon cerveau qui le dit!

Mais pourquoi suis-je pris d’une flemmingite aiguë les jours qui suivent des orgies alimentaires? Après chaque Noel, anniversaire, vacances, je troque ma salle de gym contre le CANAPE!

Les personnes atteintes d’obésité ont aussi du mal à s’engager dans une activité physique régulière. L’obésité  a été longtemps mal comprise et très stigmatisée. Nous savons aujourd’hui qu’il s’agit d’une maladie aux origines complexes. Une étude américaine s’est intéressée aux rôles de marqueurs biologiques, et si notre manque de motivation était contrôlé par notre cerveau?

 

Mon cerveau m’empêche t-il de bouger?

 

“Nous savons que l’activité physique est liée à une bonne santé globale, mais on ignore trop pourquoi les personnes ou les animaux souffrant d’obésité sont moins actifs”
“Il existe une croyance commune selon laquelle les animaux obèses ne se déplacent pas tant parce que le poids corporel supplémentaire est invalidant physiquement”
“Mais nos résultats suggèrent que l’hypothèse n’explique pas toute l’histoire”

Voila les déclarations du Dr Alexai Kravitz, du National Institutes of Health, qui a mené une étude à ce sujet.

Une équipe de chercheurs à comparé 2 populations de souris avec 2 régimes distincts (standard et hypercalorique). Les chercheurs se sont rendus compte que les souris avec un régime hypercalorique ont réduit leur déplacement de manière significative. Parce qu’ils sont devenus trop lourds? Pas seulement.

En effet, il existe un circuit de réponses neuronales qui met en jeu la dopamine et les récepteurs de dopamine, responsable de la motivation. La prise alimentaire a un impact sur ce circuit et dans le cas d’une alimentation hypercalorique, le circuit est perturbé et la motivation chute. A contrario, lors d’une alimentation équilibré, la motivation est régulée correctement. Un cercle vicieux peut donc rapidement se mettre en place.

Suis-je condamné si mon circuit est déréglé?

Vous imaginez bien que la réponse n’est pas radicale. Toute prédisposition génétique ou dérèglement biologique peut être compensé dans la mesure du possible. Alors même si votre circuit à dopamine se dérègle, il est possible:

  • De modifier son alimentation pour réduire ces chances de dérégler son circuit
  • D’agir en ayant une activité physique régulière

Alors oui le cerveau a sa part de responsabilité mais ce n’en est pas une fatalité pour autant. On anticipe et on trouve des solutions! Pour vous aider, vous pouvez commencer par appliquer nos 5 bonnes résolutions Forme et Santé.

Et surtout n’oubliez pas de nous suivre pour garder une bonne hygiène de vie :

A bientôt sur Le Coin Forme !

 

 

A propos Redaction_LeCoinForme

Redaction_LeCoinForme
La Rédac du Coin Forme. L'essentiel Forme et Santé !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.